Nous passons notre vie à aller au gré du vent, à être ce que les autres attendent de nous.
Nous sommes tant tournés vers l’extérieur que nous oublions de choisir ce que nous voulons, ce que nous décidons pour nous.
Nos projets sont-ils les nôtres ?
Nos goûts sont-ils les nôtres ?
Nos besoins, quels sont-ils ?
Savons-nous ce qui est bon pour nous, quelles sont nos aspirations profondes ?
Qu’est ce qui nous fait réellement vibrer ?
Quel est mon plus grand rêve, celui qui fait que lorsque j’y pense, mon cœur s’affole, mes peurs accourent et mon mental me dit que ce n’est pas possible, que je n’y arriverais pas ?
Toutes ces alertes émotionnelles pourraient me paralyser mais elles sont en réalité l’expression parfaite de ce paradoxe entre ce qui a conditionné mon cerveau et m’emprisonne et ce désir profond de liberté.
Nous sommes mentalement enchaînés par les expériences vécues, les découragements, les mots durs et lourds si souvent reçus et entendus qui ne sont pas les nôtres.
A quel moment nous choisissons ce que nous voulons vivre ?
Au moment où notre cerveau est le plus actif, où les neurones sont agités et le plus connecté, c’est le moment fatidique où nous enregistrons au plus profond de nos cellules ce qui va déterminer notre vie.
Nos programmes sont donc ceux des autres, des programmes de peurs, d’angoisses, de rêves non réalisés, d’échecs orchestrés.
Nous téléchargeons tant de programmes qui sont très lourds à porter et nous grandissons avec.
Commence alors une grande lutte : Comment acquérir ce que je veux quand je suis trop rempli du plein des autres ?
Nous devons retirer tout ce qui ne nous sert pas, ne nous convient pas pour laisser venir à nous des choses nouvelles et cela s’apprend.
Tout a un but, tout a un sens et lorsque nous sommes trop occupés à réagir aux dires ou attentes des autres, nous ne le voyons pas.
Chaque jour est une nouvelle opportunité de recommencer pour se créer, se réaliser et pouvoir enfin se choisir.
